L’Union des Ukrainiens de France s’inquiète des violations incessantes du droit international perpétrées par la Fédération de Russie contre la population civile ukrainienne. Ces agissements, qui pourraient conduire à une catastrophe humanitaire sans précédent, demandent une réponse ferme de la part de la communauté internationale.
D’après un communiqué diffusé par la délégation ukrainienne auprès du Centre du Contrôle et de la Coordination du régime de cessez-le-feu et de la stabilisation de la ligne de démarcation, les tirs dirigés par les forces russes contre les positions ukrainiennes atteignent également des infrastructures du Donbas.
« Ignorant les règles du droit international, qui interdisent les attaques contre des biens civils et des localités habitées par la population civile, dans la nuit du 12 au 13 Août, les forces armées russes ont bombardé le secteur industriel du village de Novolouhanske en utilisant des mortiers de 120 mm, interdits par les accords de Minsk », peut-on lire dans le communiqué.
Dans son article du 15 août, l’agence d’information Ukrinform indique qu’après des bombardements effectués par les formations armées russes, des agents du Centre ont repéré l’arrivée des munitions lourdes dans des bâtiments agricoles appartenant à la société d’agriculture « Union des agriculteurs de Bakhmout ». La conséquence de telles actions pourrait être la destruction d’installations de traitement des eaux et d’importantes fuites de produits toxiques dans les nappes phréatiques et les bassins versants, conduisant à un empoisonnement des eaux et à une catastrophe humanitaire à Novolouhanske, Mayske, Dolomytne, Hladosove, Nolmovsky et Horlivka. Cela affecterait plus de 50 000 civils.