Réseaux du Kremlin en France : peut-on faire rimer divulgation et diffamation ?

Madame Cécile Vaissié, auteure de l’ouvrage Les réseaux du Kremlin en France, et son éditrice, madame Marie-Edith Alouf, sont poursuivies en diffamation par six personnes : Olivier Berruyer, Gueorgui Chepelev, Djordje Kuzmanovic, Pierre Lamble, Vera Nikolski et Hélène Richard-Fabre. Le 14 mars 2019, la justice aura à répondre du bien fondé de la poursuite. Nous ne doutons pas que l’Ukraine se trouvera au cœur du débat.

L’Union des Ukrainiens de France s’élève contre les mythes et clichés propagés par les médias de désinformation russe RT et autres Sputnik. Nous dénonçons les violations du droit international, les transgressions des traités « d’amitié », de « paix », de « reconnaissance des frontières de l’Ukraine » unissant la Russie à l’Ukraine et condamnons sans réserve les nombreuses tentatives de justification de ces exactions.

L’Union des Ukrainiens de France exprime à Madame Vaissié ainsi qu’à Madame Alouf sa pleine et entière solidarité dans l’épreuve qui les affecte et les assure de son soutien inconditionnel.

L’Union des Ukrainiens de France s’attachera à contribuer à donner un plus grand retentissement à l’excellent ouvrage de Madame Cécile Vaissié.

Les réseaux du Kremlin en France, par Cécile Vaissié

Les réseaux du Kremlin en France, aux éditions Petits Matins, est un livre indispensable pour comprendre et mesurer l’ampleur de l’activité des lobbies pro-russes en France. La guerre menée par Vladimir Poutine contre l’Europe et la France fait ici l’objet d’une étude sérieuse qui démontre comment Moscou influence les élites politiques, les médias et la société civile français.

A lire afin de prendre conscience du danger qui nous menace.

Madame Cécile Vaissié est professeure en études russes, soviétiques et post-soviétiques à l’Université Rennes 2. Elle est spécialiste des rapports entre culture, société et pouvoir russes.

Le Parlement ukrainien a ratifié des amendements concernant la constitution, ceux-ci devraient permettre à l’Ukraine de devenir membre à part entière de l’Union européenne et d’adhérer à l’OTAN.

Le Parlement ukrainien a ratifié des amendements concernant la constitution, ceux-ci devraient permettre à l’Ukraine de devenir membre à part entière de l’Union européenne et d’adhérer à l’OTAN.

Selon l’agence de presse Ukrinform, 334 députés ont voté ces amendements, alors que le minimum requis était de 300 voix. Avant l’ouverture du scrutin, le Président Petro Porochenko a souligné la solennité de ce moment historique, précisant que, désormais, la constitution définira l’orientation de la politique étrangère de l’Ukraine et, plus précisément, l’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN.

Le chef de l’Etat ukrainien a indiqué que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, hormis une évolution géopolitique, garantira la sécurité nationale, le respect du droit constitutionnel et des libertés individuelles. Désormais les gouvernements qui se succèderont et, quelles que soient leurs orientations politiques, devront œuvrer en faveur d’une consolidation de l’économie du pays, d’un développement d’infrastructures modernes, d’une médecine et d’un système éducatif performants, ainsi qu’à la création d’une armée puissante et à l’institution de tribunaux exempts de corruption.

En dépit de cinq années de guerre dans le Donbass (avec l’implication directe de la Russie), l’Ukraine a opté pour la réalisation d’une démocratie de type occidental.

Anna Chesanovska

 

Le Parquet général de l’Ukraine annonce la fin de l’enquête préliminaire dans l’affaire des manifestants tués par balles sur le Maïdan.

 

Il y a tout juste cinq ans, le monde a découvert l’effroyable massacre des manifestants sur la place Maïdan au centre de Kyiv. De décembre 2013 à février 2014, des millions d’Ukrainiens sont descendus dans la rue pour manifester le « ras le bol » éprouvé envers la corruption du gouvernement du Président pro-russe Victor Ianoukovitch et de l’ingérence de Moscou dans les affaires ukrainiennes.

Plus d’une centaine de manifestants sont tombés sous les balles de la milice qui était aux ordres de l’ancien Président. Artistes, professeurs, médecins, salariés d’entreprises ont leurs visages immortalisés sur des photos exposées dans un mémorial improvisé en plein air. Cinq ans après les faits, le Procureur général d’Ukraine, Yuriy Lutsenko, déclare que l’enquête préliminaire concernant les assassinats perpétrés sur le Maïdan est enfin terminée et que l’affaire sera prochainement examinée par un tribunal.

« Nous sommes en possession de tous les éléments nécessaires pour renvoyer cette affaire devant un tribunal » a déclaré le Procureur général, notamment les résultats d’une expertise indépendante qui confirme que les ordres ont été donnés par l’ex-Président Ianoukovitch et exécutés par le Chef du service de sécurité, Iakimenko, le Ministre de l’Intérieur Zakhartchenko et de leurs subordonnés, qui ont conduit sur le Maïdan, à l’assassinat des manifestants pacifiques.

Cent cinquante personnes sont concernées par l’introduction d’une procédure. Les auteurs risquent la détention à perpétuité.

Anna Chesanovska