Karin Kneissl, ministre des Affaires étrangères d’Autriche apparentée au parti d’extrême droite FPÖ, a convié à son mariage le pétulant Vladimir Poutine. Outre ses qualités physiques et sportives (si seulement l’homme jouissait d’autant de qualités morales) que les médias russes ont maintes fois mis en exergue, voici qu’à présent Poutine nous fait le numéro du danseur mondain. Cela pourrait rester anecdotique s’il ne s’agissait pas de la Ministre des Affaires étrangères du pays qui assure une Présidence tournante et étonnante de l’Union européenne. Quant au fait que Poutine soutienne les partis extrémistes de tous bords, pour peu qu’ils soient anti-européens, n’est pas une nouveauté en soi.
Depuis l’exemple de l’ex-chancelier allemand Schröder, nous avons assisté à tant de servilité de la part d’hommes politiques européens (ou non), que rien ne peut plus nous déconcerter. Seule subsiste la question : mais où tout cela s’arrêtera-t-il ?